Le projet Media « Mask off » et la lutte anti-carcérale

Ce mercredisoir 23 décembre à 20h30 à l’émission Tranche d’Anar sur Radio Air Libre: le projet media « Mask off » sera présenté et discuté et on fait un retour sur la lutte anti-carcérale de dimanche passée le 20/12 et les 6 revendications des détenus et leurs proches et le cp de la manif contre la violence policière du 5/12 qui n’a pas été autorisé et la nouvelle occupation pour le droit de logement à st gilles.

Cette émission sera rediffusé le vendredi soir 25 décembre à 21h sur Radio Air Libre et le podcast est à (ré)-écouter ici!

« Mask off » est un collectif de 6 étudiants   (en Animation Socio-Culturelle et Education Permanente) faisant un mémoire médiatique sur le militantisme et les mobilisations populaires (les manifestations,…). Le collectif dénonce la répression dont sont victimes les manifestants des différents causes sociales et écologiques.Notre démarche comprend donc une déstigmatisation des formes de manifestation plus radicales et des personnes étant adeptes de ces pratiques. Nous voulons donner la parole à des personnes dont les message et l’idéologie sont peu relayés et souvent incompris. La forme de cette contribution sera une série des capsules vidéo interviews ou nous interrogeons des personnes compétentes sur ces questions. via ce travail nous souhaitons présenter la situation dans les manifestations de manière moins stéréotypée que les médias traditionnelles. Notre but est de déconstruire l’image du militantisme dans les médias et de mieux faire comprendre les actions auprès de la population à travers une approche ouverte à la discussion.

Pour plus d’info du projet media Mask off sur fb ou you tube.

La lutte anti-carcérale: revendications des détenus et leur proches + 5 ième manifestation le dimanche 20 décembre et repression 

Cela dure maintenant depuis plus de 8 mois. Depuis 8 mois, les détenu.e.s et leurs proches souffrent de conditions indignes et du silence des autorités. Depuis 8 mois aussi, ils et elles s’organisent pour dénoncer la réalité à l’intérieur des murs. Des associations ont fait de même, des manifestations ont eu lieu, les autorités compétentes et commissions de défense ont été averties à de nombreuses reprises des dysfonctionnements actuels… et rien ne change. La situation de crise actuelle révèle une fois de plus la violence du système carcéral, et les problèmes rencontrés aujourd’hui proviennent directement des fonctionnements qui ont lieu en tout temps.

Nous, détenu.e.s, familles et personnes solidaires, concernant 12 prisons belges (Andenne,Tournai, Nivelles, Saint-Gilles, Mons, Forest, Marche-en-famenne, Jamioulx, Leuze, Lantin, Huy, Turnhout, Marneffe), réaffirmons clairement les six revendications reprises ci-dessous. Par dessus tout, nous réclamons notre droit à être entendu.e.s, ainsi que notre besoin de défendre le peu qu’il nous reste. Ces revendications viennent d’une réalité brute vécue au quotidien par 10 000 personnes et leurs familles. Elles sont issues d’une lutte désespérée menées par des détenu.e.s, des familles et des personnes solidaires depuis des mois.

Les 6 revendications sont reprises dans une lettre publiée lors de la première manifestation co-signée par 80 proches et détenu.e.s., à savoir: la concertation obligatoire des détenu.e.s et leurs proches, le droit inconditionnel aux visites, le traitement humain des détenu.e.s et leurs proches, la cohérence des mesures sanitaires, le maintien des aménagements de peines ainsi que le recours à des libérations.

pour plus d’information voici le site web de la clac (collectif de lutte anti-carcérale).

 

 

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